COVID-19

Les parents qui n’envoient pas leur enfant à l’école pour des raisons de santé ou pour d’autres raisons graves ne perdront pas leur allocation de présence parentale jusqu'à la fin juin.

Dans un projet de loi du gouvernement sur le report des cotisations de sécurité sociale, la Chambre des députés a approuvé une proposition des députés

Dans un projet de loi du gouvernement sur le report des cotisations de sécurité sociale, la Chambre des députés a approuvé mercredi une proposition des députés de la coalition. Un employé continuera de percevoir les allocations de présence parentale, et ce même s'il n'envoie pas son enfant à l’école, pour protéger la santé de son enfant ou la santé d'autres membres du ménage, et ce jusqu’à fin juin.

Les parents devront indiquer la raison qui justifie la non reprise de l’école par leurs enfants, sur un formulaire. Seront également acceptés la capacité limitée et les horaires d’ouverture des établissements scolaires ainsi que les autres mesures restrictives dues au coronavirus. Les mêmes règles devraient s'appliquer aux personnes qui s'occupent de membres âgés ou handicapés après la fermeture des établissements de services sociaux. Ces établissements seront réouverts progressivement avec des restrictions. 

Certains employeurs ont demandé le retour au montant  initial de l’allocation à 60 % (arguant que certains parents n'étaient pas motivés à reprendre leur travail si l’allocation était proche de leurs salaires nets). Le gouvernement a finalement décidé de garder le montant de l'allocation de présence parentale à 80 %.

 

Un projet de loi est en cours sur la réduction des pénalités de charges sociales. Cela suppose que les entreprises pourraient reporter le paiement des cotisations sociales de mai à juillet jusqu'en octobre. Ils paieraient un cinquième de l'amende habituelle pour le montant dû, à condition de verser les cotisations salariales. 

Le projet de loi approuvé par les députés sera prochainement soumis au Sénat pour examen et si la majorité de la chambre haute approuve le projet, seule la signature du président de la république validera la loi.  

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